Une caméra infrarouge avec thermomètre m'attendait à l'aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi. Le Kenya a une peur bleue de la propagation de cette peste pulmonaire mal maîtrisée chez le voisin malgache. Avec une fièvre élevée, ça aurait été la quarantaine. Mauvaise surprise à l'arrivée: une pochette de mon bagage est entrouverte alors que je le récupère du convoyeur. Un employé a cru bon volé un sac où était entreposé l'ensemble des câbles de mon bureau portatif. Plus possible de charger mon équipement; j'ai dû racheté l'essentiel.
Plusieurs personnes m'ont prévenu de l'insécurité à Nairobi. Je me suis donc loué un AirBnb excentré, au dernier étage de Daystar University une université chrétienne privée. J'ai passé les 10 jours dans la capitale à travailler et rattraper le retard. Pour changer d'ambiance, je m'installais au Java House, où les portables sont bienvenues et le café est excellent. À bien y penser, le café au Kenya était particulièrement bon, peu importe l'endroit. Autre observation, les hommes kenyans sont très grands.
Après le travail, le temps du safari à Masai Mara. Pour l'activité, il faut prévoir un coût d'environ 100$ USD par jour, tout inclus, avec hébergement dans une tente. La réserve nationale de Masai Mara est située au sud-ouest du pays, c'est la partie kenyenne de l'immense parc national du Serengeti en Tanzanie. Dans la savane, il y peu de forêt, grande visibilité et vraiment beaucoup beaucoup d'animaux. J'ai vu lions, éléphants, léopards, zèbres, autruches et pour la première fois des girafes ! Mais pour bien documenter, il faut une caméra avec téléobjectif, un iPhone est insuffisant.
Après le safari, j'ai visité le village d'une tribu Maasaï vivant à côté de la réserve nationale. C'est un peuple polygame qui mange uniquement de la viande. Ils boivent du lait de vache mélangé avec du sang; eugh... je n'ai pas essayé.
Ce qui conclut ce voyage de 3 mois en Afrique. C'est le temps du retour vers la Slovaquie pour rejoindre Patriica.